mercredi 26 décembre 2012

C'est en janvier 1943 que le Père Epagneul, alors dominicain, perçut l'appel de Dieu à fonder un institut religieux de clercs et de laïcs pour l'évangélisation des campagnes de France, spirituellement délaissées et en pleines évolutions. 

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En début janvier 1943, le Père Epagneul part pour Flavigny, en Côte d'or, chez les Dominicaines Missionnaires des Campagnes, pour sa retraite annuelle, du 12 au 21 janvier. 
C'est au cours de sa propre retraite personnelle que s'impose à lui, "subitement et impérieusement" de devoir "se mettre à l'oeuvre pour que soit appelé à la vie un institut religieux au service exclusif du monde rural français". 

1943-1949 : La fondation FMC

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Février - Août 1943 : tout va désormais aller très vite. Michel-D. Epagneul est un réalisateur, un opérationnel. Les Dominicains pensent que le projet ne peut pas s'inscrire dans la ligne fondamentale de leur vocation, mais ils accompagneront le Père. IL faut donc marcher seul. Le Père en a le tempérament. Le Cardinal Suharg, à Paris, est tenu au courant, lui qui créa la Mission de France (1941), ainsi que Mgr Debray, à Meaux, pour accepter d'être l'évêque référent. Le Père rédige un texte de projet FMC qu'il envoie à tous les évêques de France, puis qu'il diffuse largement. 

Aujourdhui à La Carneille...

Le nouveau prieuré



Le nouveau prieuré : une maison mise à disposition par les Soeurs de la Providence de Sées donnant dans la Cavée.

Et déjà un jardin cultivé par les Frères sur une terrasse en contrebas, et encore plus bas un ruisseau qu’on entend couler… On se croirait dans un village de montagne !



La moule de la Rouvre


La rouve

En Basse-Normandie, les principales populations de moules perlières ont été dénombrées et identifiées dans trois cours d'eau dont la rivière de la Rouvre sillonnant la Suisse normande

La moule perlière d’eau douce vit dans les rivières d’excellente qualité des massifs anciens de l’Europe de l’Ouest. Son cycle de vie complexe, ses exigences écologiques et sa grande longévité font d’elle une espèce «parapluie», c'est-à-dire qu’en la protégeant, on protège tout un écosystème. La santé de la «mulette» revêt ainsi une importance toute particulière.

Pour en savoir plus : la moule perlière

Un programme LIFE+ a démarré le 1er septembre 2010 et va durer 6 ans, jusqu’au 31 août 2016. Se déroulant en Bretagne et en Basse-Normandie, il vise à mettre en culture l’espèce qui se trouve être en voie de disparition dans le Massif Armoricain et à maintenir voire développer de véritables «rivières vivantes», condition sine qua non de la survie de l’espèce dans nos régions.
Pour en savoir plus : le programme LIFE+
 
 
La qualité de nos cours d’eau dépend aussi de chacun d’entre nous
      et le système d'épuration des eaux domestiques  est inadapté à La Carneille .
"la poursuite des études de faisabilité concernant la station d'épuration des eaux usées permettra d'envisager les premières décisions d'ici l'été prochain " indique le maire.
 


jeudi 15 novembre 2012

dimanche 4 novembre 2012

Considérations sur les origines de l'homme dans la vallée de la "Rouvre La Carneille" au pays des Suates  


par René le Roy en  1934



Nous cherchons désespérément
un portrait de Sylvere Bouquerel (1908 -1932)  et Ulysse Blanchard (1896 -1908) ; ils furent maires de La Carneille.

samedi 3 novembre 2012

Jour de marché à La Carneille




Le beurre est obtenu en battant la crème tirée du lait. Pour obtenir un kilogramme de beurre, il faut environ 20 litres de lait entier. L’opération est souvent effectuée après maturation (fermentation légère) de la crème. Le barattage de la crème non-réfrigérée (battre de la crème froide fait de la crème fouettée) rassemble les gouttelettes de matière grasse en suspension. Le beurre se sépare alors du babeurre. Il est ensuite malaxé pendant un rinçage à l’eau fraîche, pour améliorer la conservation en évacuant autant de babeurre que possible.

Provenant de plusieurs fermes du pays il était vendu sous la halle "au beurre"sur la place du marché.

La maison d'angle 1950

 
OEIL en 2014
 
 

Cette maison d'angle  de style 50 donne sur la place de l'église

 
Avant guerre elle avait son petit jardin clos devant sa porte.
 
 
 Elle fut détruite suite à une bombe qui l'endommagea  pendant la libération de 1944 .
 A sa reconstruction elle est devenu une boutique de graineterie avec son habitation au dessus .
Puis ce fut une maison de ville loué a une famille et elle est vide maintenant depuis quelques années.

Aujourd'hui des travaux vont la transformée en immeuble de deux logements.

Chateau du Bois André


                                         le Roi Henri IV fut accueilli au château du Bois André


Château du Bois André date du XVIe et XVIIIe siècle.

la cour d'honneur et son bassin



côté parc



Au XVIIIe siècle, les hommes portaient la chemise et la culotte de toile. Les pantalons étaient en siamoise rayée et la cravate était en fait, un mouchoir de toile noué autour du cou. Les guêtres en toile ou coutil protégeaient les bas et les jambes. Le port des sabots de bois permettait d’économiser les chaussures qui elles, étaient réservées aux jours de fête. Enfin, un chapeau à bord en feutre de laine, abritait du soleil et de la pluie.


Au XIXe siècle, ce costume évolue vers le port d’un pantalon, d’un gilet, d’une veste et d’une redingote pour les jours de fêtes. Cet ensemble est complété par quelques accessoires comme le parapluie, la cravate ou mouchoir de cou, et le chapeau haut-de-forme.

La blouse dénommée en Normandie « blaude » est le vêtement populaire de protection régional. Elle apparaît vers 1780 et se généralise vers 1815. Évoluant dans sa forme, elle perdure jusqu’en 1950. Elle se porte les jours de travail mais également les jours de fêtes où elle s’orne de broderies au point de chaînette au col et aux poignets.

Le parapluie, bien qu’un produit de luxe, est un élément incontournable du costume traditionnel normand. A ce costume des jours ouvriers vient s’ajouter une casquette à pont qui se généralise vers 1850






Arrivée par la route de Flers


1904 - Arrivée par la route de Flers (photo Alleaume-Morel)



Sur la route de Flers au début du XXème siècle, on se promène au milieu de la route, il y a peu de voitures. (photo Levasseur)

La Grande rue commerçante

Évolution de la rue et des commerces


 jour de marché : la boucherie et les établissements Cullotin. la halle au beurre sur la place en pleine effervescence


chez Olivier le coiffeur , le boucher avec une belle devanture ancienne, les poteaux électriques...

La maison Bouquerel

La maison Bouquerel

Située derrière la Mairie cette maison fut la propriété de la famille des Hayes. Elle devint celle de la famille Bouquerel qui sans descendance elle  fut donné à madame de Priester. Elle fut achetée par la communauté de communes afin d'en faire une maison pour personnes âgées. Restée à l'abandon  elle fut  rachetée par monsieur Claude Salliot il y a quelques année.

C'est une jolie maison bourgeoise du début du XIX siècle qui a les pierres d'une ancienne bâtisse du moyen Âge. On découvre en effet dans le pignon des corniches figurant de curieux personnages.


La famille Bouquerel :
Nous trouvons les traces de cette famille sur La Carneille depuis le XVII ém Siècle

Sylvere Bouquerel fut Maire de La Carneille de 1908 à 1932
Xavier Bouquerel fut Maire de La Carneille de 1883 à 1884
Hilaire Bouquerel fut Maire de La Carneille de 1860 à  1865


vendredi 2 novembre 2012

Arthur et La Carneille

Rien ne permet d'affirmer que le personnage d'Arthur a réellement existé ni qu'il soit passé à la Carneille.
 Son nom apparaît dans des légendes galloises à partir de l'an 600. C'est en puisant aux sources de la tradition celtique que Geoffroy de Monmouth inscrit Arthur dans son Histoire des rois de Bretagne  en 1136, et fonde ainsi le mythe littéraire.


Geoffroy de Monmouth, Historia regum Britanniæ

Arthur combat un géant 
 
 
 
Le Chevalier au Lion
Deux scènes – En haut, la joute à cheval d'Yvain et de Keu qui brise sa lance et se déséquilibre ; en bas, Keu est à terre, Yvain s'est emparé de son cheval qu'il va remettre aux chevaliers d'Arthur.
Chrétien de Troyes (ca. 1135-ca. 1185), Yvain ou Le Chevalier au Lion
 
 
Bien que la légende d’Arthur soit née dans les régions celtiques de Grande-Bretagne, notamment au Pays de Galles, les premières œuvres littéraires sont apparues en langue française, à la cour des Plantagenêt et des comtes de Champagne.
 

La fanfare municipale de La Carneille

1921 - "La Jeanne d'Arc" de La Carneille.
La fanfare est en tenue de chasseur alpin.
Tambours et clairons
 
 
 
Quand la fanfare municipale de La Carneille défilait dans la rue principale


tout 'l'monde était là pour lui crier "Bravo !", tout en agitant des p'tits drapeaux
On  pavoisait toutes les maisons et fleurissait les balcons les jours de fête


 et au 14 juillet on  jouait  la Marseillaise ....


.

lundi 10 septembre 2012

Le champ de cailloux

 Arthur obtint son trône en tirant une épée d'un rocher et d'une enclume. Cet acte ne pouvait être effectué que par le Vrai Roi

 Richard Cœur de Lion, lors de la 3e croisade,  portait une épée que certains témoignages présentent comme "l‘épée d’Arthur, l’illustre roi breton des temps anciens, que les Bretons nomment Excalibur" [d’après Roger de Howden],
 
Pierres de couleurs


Pierres qui veillent
Gardiennes du moment
Simples galets de verre
Magie du rayon de Soleil
Qui frappe le cristal
S'infiltre dans la matière
Court et explose le bonheur
Fait chatoyer les couleurs.
   
Liane SILWEN
(inédit)

Le 21 décembre 1629 - les Rabodanges


Le 21 décembre 1629, Mre René de Rabodanges, chevalier de l'ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de la chambre de Sa Majesté, seigneur de Rabodanges, Esson, Vaux, la Querie, La Courbe, Neuvy, étant en son manoir seigneurial de Crèvecoeur, fait insinuer à la Carneille son mariage avec sa dame

http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&q=la+carneille&lang=FR&n=15&p=2&pageNumber=10

 Les membres de l'ordre de Saint-Michel se disaient chevaliers de l'ordre du Roi


L’Ordre de Saint-Michel fut créé à Amboise le 1er août 1469 par Louis XI, afin de répliquer à la fondation de l’ordre bourguignon de la Toison d’Or. Le roi de France en assurait la grande maîtrise et les chevaliers, au nombre de trente-six " gentilshommes de nom et d’arme ", élus par les membres de l’ordre, devaient lui prêter serment. Le siège " théorique " en était l’abbaye du Mont-Saint-Michel, transféré ensuite à la Sainte Chapelle de Vincennes, puis par Louis XIV, aux Cordeliers de Paris.
. Les chevaliers étaient liés par un serment de fidélité irrévocable à la couronne de France. Un chapitre des coulpes était pratiqué aux réunions de l’ordre (où l’on s’accusait publiquement des manquements à la règle). Un office quotidien de St.-Michel, même s’il ne figurait pas formellement dans les statuts, fut imposé à partir du XVIIIe siècle.
. Après 1560, le chiffre limite de 36 membres est abandonné ; l’ordre est conféré à de nombreux courtisans parfois non combattants, et se trouve ainsi dévalorisé.
Lorsque Henri III fonda l’Ordre du Saint-Esprit en 1578 pour regrouper sa noblesse, les statuts prescrivirent que ses cents chevaliers devaient préalablement être membres de Saint-Michel, qui prit ainsi la place de second ordre du royaume.
. L’institution subit de nombreuses modifications, à commencer par l’abandon du système électif des membres, qui furent nommés par le roi seul. Le nombre de ses chevaliers ne cessa d’augmenter, surtout à partir du début des guerres de religion. On en aurait alors compté près de cinq cents, parmi lesquels des civils et des anoblis récents.

banniere-ordre-de-saint-michel.

mercredi 5 septembre 2012

La maison rouge

 
Dans la rue principale l'on trouve une maison faite de brique rouge et de bois
 
"Briouze est à 11km"


un grand balcon de fer forgé surplombe la rue
 
elle surprend par son étroitesse...
 
C’était pendant la soirée du 10 mars 1793. Dix heures venaient de tinter à Notre-Dame, et chaque heure, se détachant l’une après l’autre comme un oiseau nocturne élancé d’un nid de bronze, s’était envolée triste, monotone et vibrante.
La nuit était descendue sur Paris, non pas bruyante, orageuse et entrecoupée d’éclairs, mais froide et brumeuse.
Alexandre Dumas
Le Chevalier de Maison-Rouge

lundi 27 août 2012

P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non !



« Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère.
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand »

Fable de Jean de la Fontaine

le petit pont


samedi 25 août 2012

Église de Saint-Pierre et Saint-Paul

Église de Saint-Pierre et Saint-Paul

A la fin du XVIém siécle, l'ancienne église paroissiale situé sur le territoire portant le nom de grand cimetière, fût ruiné et incendiée. les paroissiens décidérent alors d'agrandir la chapelle du chateau et de la convertir en église paroissiale. Celle-ci occupait un espace de 24 mètre sur sept métre. Le clocher était situé à l'union su choeur et de la nef.
 

 


 

Le 20 avril 1777, les notables de La Carneille dècèrent de démolir le clocher et de contruire devant la porte principale une tour de 35 métre. Ce clocher dresse encore de nos jours sa belle silhouette.







Église de Saint-Pierre et Saint-Paul date de 1858


Suite à un état de délabrement avancé, la construction d'une église neuve fut décidée et annoncé à la population le jour de pâques 1856. les travaux de nivellement comencère le 12 mai 1856 le cimetière situé au nord de l'église fut supprimé. les ornements furent déplacé dans le cimetière actuel.
A la fin de l'année 1860 le gros oeuvre de l'édifice, qui se dévellope sur une longueur de 38 mètre, est achevé. vingt année supplémentaire furent nécessaire pour finalisé cet édifice (aménagement et l'ameublement de l'intérieur, les portes et les vitraux